vendredi 23 mars 2012


Le ligre ou ligron est un félin hybride né de l'union d'une tigresse et d'un lion mâle (l'union d'une lionne et d'un tigre mâle donne un tiglon ou tigron). Le ligre, ainsi que tous les hybrides connus entre différentes espèces félines, est le résultat d'un croisement. On rencontre rarement des hybrides félins dans la nature, du fait de l'éloignement géographique dans de nombreux cas, ainsi que des périodes de reproduction différentes et surtout du comportement différent de chaque espèce vis-à-vis de l'autre.

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Description[modifier]

Hercule, inscrit en 2006 au Guinness des records.
Le pelage est roux clair avec des ocelles étirées sur les flancs, les pattes, la queue et le visage ; les jeunes ont un pelage plus contrasté que les adultes. Les mâles présentent une courte crinière qui commence souvent derrière les oreilles (le front est dégagé).
Les ligres sont les plus grands des félins, puisqu'ils pèsent parfois plus lourd que les deux parents réunis. Ils peuvent peser plus de 400 kg, et mesurer plus de 3,50 m de long, avec la queue[réf. nécessaire]. Les éleveurs, notamment, affirment que le ligre profite du phénomène appelé "vigueur hybride". Parmi les records de poids, citons un ligre né en 1897 et pesant 467 kg soit environ 1 030 livres1 et Hercule, né aux États-Unis, qui est entré au Guinness des records en 2006 comme étant le plus grand félin du monde avec ses 3,60 m et ses 410 kg.
Le ligre peut vivre une vingtaine d'années2.

Reproduction[modifier]

Les mâles sont mystérieusement stériles. En effet, bien que naissant avec un potentiel reproducteur normal, un facteur inconnu fait que leur puberté ne se déclenche jamais, empêchant ainsi les caractères sexuels primaires de se développer.
En revanche, les femelles peuvent se reproduire médicalement parlant, mais les différences existant entre les espèces rend la chose délicate.
Le ligre peut se reproduire avec le tigre (« tiligre ») et le lion (« liligre »).
Par ailleurs, seuls les caractères individuels sont aléatoirement répartis chez le ligre (comme chez tout individu). Il n'existe cependant pas de ligre « plus tigre » ou « plus lion » que d'autres.

Comportement[modifier]

Le comportement des ligres et des autres hybrides est très ambigu. En effet, les deux parents étant d'espèces différentes, leurs comportements sont singuliers. L'hybride oscille entre les deux espèces parentes. Les ligres semblent accepter la solitude ou la présence de petits groupes familiaux. On sait aussi qu'ils aiment nager. Contrairement à une idée reçue, les ligres ne savent pas autant feuler que rugir. Ils émettent un cri caractéristique que certains associent au feulement, d'autres au rugissement.
Ligre mâle adulte.

Spécimens recensés[modifier]

En 2010, à peine une dizaine de ligres sont recensés au monde :
  • Taiwan : 3 ligres sont nés dans un zoo privé le 15 août 20103.
  • Hercule, ligre vivant aux Etats-Unis est le plus gros félin du monde : il pèse une demi-tonne.

Ligre et tigron[modifier]

Chez de nombreux hybrides, les différentes appellations regroupent une même réalité, puisqu'au final l'individu reste le croisement des deux espèces. Le ligre (issu d'un lion et d'une tigresse) et le tigron (issu d'une lionne et d'un tigre), cependant, diffèrent fortement par leur taille. En effet, le ligre aura tendance a dépasser ses parents, tandis que le tigron s'arrêtera à la taille d'une lionne.

Vigueur hybride ?[modifier]

On parle parfois, à tort, de "vigueur hybride" pour justifier la taille importante des ligres. En réalité, le ligre profite d'un gène du lion (mâle) qui favorise la croissance de son petit dans le but de le rendre plus fort (donc mâle dominant). Ainsi la lionne a développé le gène inhibiteur de cette croissance afin de pouvoir porter son petit avant la naissance. En revanche, lorsqu'un lion s'accouple avec une tigresse, rien ne "freine" la croissance du petit (et inversement, lorsqu'un tigre s'accouple avec une lionne).[réf. nécessaire]
Dans les faits, le ligre développe souvent de graves problèmes liés à sa taille imposante, à la façon des « géants » humains qui souffrent très souvent de graves troubles musculo-squelettiques. La dysplasie est le trouble le plus courant. Les hanches de l'animal sont de moins en moins agiles. Il peut même se produire un déboitement chronique, pouvant aller jusqu'à créer une paralysie partielle. De plus, le ligre souffre souvent de cécité, de surdité, et de troubles neurologiques graves. Sa survie à l'état sauvage est donc fortement compromise, ses capacités de prédateur étant soumises à une dégradation inéluctable.
Il faut ajouter que compte tenu de sa taille, et de son appétit (plus de deux fois celui d'un lion), les réserves naturelles de son terrain de chasse ne suffiraient probablement pas à nourrir une meute d'un nombre suffisant pour renouveler l'espèce, qui de toute façon ne peut se reproduire.

ligre


Le ligre ou ligron est un félin hybride né de l'union d'une tigresse et d'un lion mâle (l'union d'une lionne et d'un tigre mâle donne un tiglon ou tigron). Le ligre, ainsi que tous les hybrides connus entre différentes espèces félines, est le résultat d'un croisement. On rencontre rarement des hybrides félins dans la nature, du fait de l'éloignement géographique dans de nombreux cas, ainsi que des périodes de reproduction différentes et surtout du comportement différent de chaque espèce vis-à-vis de l'autre.

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Description[modifier]

Hercule, inscrit en 2006 au Guinness des records.
Le pelage est roux clair avec des ocelles étirées sur les flancs, les pattes, la queue et le visage ; les jeunes ont un pelage plus contrasté que les adultes. Les mâles présentent une courte crinière qui commence souvent derrière les oreilles (le front est dégagé).
Les ligres sont les plus grands des félins, puisqu'ils pèsent parfois plus lourd que les deux parents réunis. Ils peuvent peser plus de 400 kg, et mesurer plus de 3,50 m de long, avec la queue[réf. nécessaire]. Les éleveurs, notamment, affirment que le ligre profite du phénomène appelé "vigueur hybride". Parmi les records de poids, citons un ligre né en 1897 et pesant 467 kg soit environ 1 030 livres1 et Hercule, né aux États-Unis, qui est entré au Guinness des records en 2006 comme étant le plus grand félin du monde avec ses 3,60 m et ses 410 kg.
Le ligre peut vivre une vingtaine d'années2.

Reproduction[modifier]

Les mâles sont mystérieusement stériles. En effet, bien que naissant avec un potentiel reproducteur normal, un facteur inconnu fait que leur puberté ne se déclenche jamais, empêchant ainsi les caractères sexuels primaires de se développer.
En revanche, les femelles peuvent se reproduire médicalement parlant, mais les différences existant entre les espèces rend la chose délicate.
Le ligre peut se reproduire avec le tigre (« tiligre ») et le lion (« liligre »).
Par ailleurs, seuls les caractères individuels sont aléatoirement répartis chez le ligre (comme chez tout individu). Il n'existe cependant pas de ligre « plus tigre » ou « plus lion » que d'autres.

Comportement[modifier]

Le comportement des ligres et des autres hybrides est très ambigu. En effet, les deux parents étant d'espèces différentes, leurs comportements sont singuliers. L'hybride oscille entre les deux espèces parentes. Les ligres semblent accepter la solitude ou la présence de petits groupes familiaux. On sait aussi qu'ils aiment nager. Contrairement à une idée reçue, les ligres ne savent pas autant feuler que rugir. Ils émettent un cri caractéristique que certains associent au feulement, d'autres au rugissement.
Ligre mâle adulte.

Spécimens recensés[modifier]

En 2010, à peine une dizaine de ligres sont recensés au monde :
  • Taiwan : 3 ligres sont nés dans un zoo privé le 15 août 20103.
  • Hercule, ligre vivant aux Etats-Unis est le plus gros félin du monde : il pèse une demi-tonne.

Ligre et tigron[modifier]

Chez de nombreux hybrides, les différentes appellations regroupent une même réalité, puisqu'au final l'individu reste le croisement des deux espèces. Le ligre (issu d'un lion et d'une tigresse) et le tigron (issu d'une lionne et d'un tigre), cependant, diffèrent fortement par leur taille. En effet, le ligre aura tendance a dépasser ses parents, tandis que le tigron s'arrêtera à la taille d'une lionne.

Vigueur hybride ?[modifier]

On parle parfois, à tort, de "vigueur hybride" pour justifier la taille importante des ligres. En réalité, le ligre profite d'un gène du lion (mâle) qui favorise la croissance de son petit dans le but de le rendre plus fort (donc mâle dominant). Ainsi la lionne a développé le gène inhibiteur de cette croissance afin de pouvoir porter son petit avant la naissance. En revanche, lorsqu'un lion s'accouple avec une tigresse, rien ne "freine" la croissance du petit (et inversement, lorsqu'un tigre s'accouple avec une lionne).[réf. nécessaire]
Dans les faits, le ligre développe souvent de graves problèmes liés à sa taille imposante, à la façon des « géants » humains qui souffrent très souvent de graves troubles musculo-squelettiques. La dysplasie est le trouble le plus courant. Les hanches de l'animal sont de moins en moins agiles. Il peut même se produire un déboitement chronique, pouvant aller jusqu'à créer une paralysie partielle. De plus, le ligre souffre souvent de cécité, de surdité, et de troubles neurologiques graves. Sa survie à l'état sauvage est donc fortement compromise, ses capacités de prédateur étant soumises à une dégradation inéluctable.
Il faut ajouter que compte tenu de sa taille, et de son appétit (plus de deux fois celui d'un lion), les réserves naturelles de son terrain de chasse ne suffiraient probablement pas à nourrir une meute d'un nombre suffisant pour renouveler l'espèce, qui de toute façon ne peut se reproduire.

image tigre doré


Un tigre doré
très très rare !


De gauche a droite:tigre albinos,tigre blanc,tigre doré et le tigre roux

tigre doré



Tigre doré du zoo de Buffalo à New York.
Le tigre doré est une coloration atypique de la robe d'un tigre : les rayures sont de couleurs rousses sur un fond crème et paraissent diluées. Très rare, cette coloration est due à un allèle récessif. Tous les tigres dorés ont un ascendant tigre du Bengale (Panthera tigris tigris), mais ont été généralement croisés avec d'autres sous-espèces, notamment le tigre de Sibérie. Une légende urbaine consiste d'ailleurs à présenter le tigre doré comme le croisement naturel entre un tigre de Sibérie et un tigre du Bengale1 bien qu'un de ses parents soit souvent un tigre blanc qui donne la blancheur de l’extrémité de ses pattes au tigre doré.
Bien que des cas aient été signalés dans la nature depuis le début du XXe siècle en Inde, la robe du tigre doré est un désavantage car elle ne lui permet pas de se cacher efficacement. On en dénombre pas plus d'une trentaine en captivité1, la première naissance eut lieu en 1983 de parents à la robe classique. Au même titre que le tigre blanc, les tigres dorés sont très populaires dans les zoos et cirques et sont parfois sujets à un important programme d'élevage.

jaguar noir de beauval

http://www.dailymotion.com/video/xa2bfi_jaguars-noirs-zooparc-de-beauval_animals

Le lion blanc est une forme mutante du lion de la sous-espèce Panthera leo krugeri ; il ne s'agit pas d'une sous-espèce séparée. On le croise occasionnellement dans les réserves naturelles d'Afrique du Sud, et il fait l'objet d'élevages sélectifs dans des zoos du monde entier. Selon certaines croyances africaines, cet animal est divin et croiser sa route porte bonheur[réf. souhaitée]. Son existence a été révélée au public dans les années 1970 par Chris McBride dans son livre Les lions blancs de Timbavati (The White Lions of Timbavati).
L'allèle responsable de la mutation est récessif, si bien que les lions blancs restent rares dans la nature et seul un couple de lions blancs peut avoir des lionceaux blancs à coup sûr ; il arrive que des lionceaux blancs naissent de lions normaux à Timbawati et dans le parc national de Kruger. La plus grande population de lions blancs se trouve dans les zoos, où ils sont élevés dans le but de perpétuer leur couleur, ce qui présente des risques deconsanguinité.
Les lions blancs, pour la plupart, ne sont pas atteints d'albinisme. Leur mutation est appelée leucistisme (ou parfois chinchilla[réf. souhaitée]), et donne à leur fourrure une couleur qui varie du blond au blanc presque pur. Cette couleur donne aux animaux un désavantage certain dans la nature[réf. souhaitée] car elle les rend très visibles aux yeux de leurs proies et en fait une cible facile pour les prédateurs.

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Élevage des lions blancs[modifier]

La couleur des lions blancs leur vient d'un allèle récessif, qui est également responsable de la couleur des tigres blancs. Les lions peuvent donc faire l'objet d'un élevage sélectif destiné à obtenir des lignées de lions blancs pour les zoos et les cirques. Comme pour les tigres blancs, cet élevage présente des risques de consanguinité et donc d'apparition de troubles génétiques comme des problèmes cardiaques ou des paralysies.

Lions blancs de Timbavati[modifier]

Les premières observations de lions blancs remontent à 1928 et au début des années 1940. En 1959, un clan avec deux lionceaux blancs fut observé près de Tshokwanedans la parc national de Kruger avant de disparaître. Des lions albinos ont également été observés dans le secteur, selon David Alberton dans son livre Wild Cats of the World.
En 1975, deux lionceaux blancs ont été observés dans la réserve privée de Timbavati, adjacente au parc national de Kruger. Leur histoire est racontée par Chris McBride dans The White Lions of Timbavati. Les deux lionceaux, Temba (« espoir » en zoulou) et Tombi (« fille ») avaient un frère de couleur normale, nommé Vela (« surprise »). En 1976, une lionne blanche nommé Phuma (« hors de l'ordinaire ») fut observée à Timbavati. Elle fut tuée par des chasseurs à l'âge de deux ans et sa peau fut revendue dans une boutique de la ville de Sabi. En 1977, un lion blond de deux ans fut observé dans le district central.
Après la mort de Phuma, Temba, Tombi et Vela (qui portait l'allèle mutant récessif) furent confiés au zoo national de Pretoria en Afrique du Sud. Temba engendra plusieurs petits et mourut en 1986. Tombi eut un lionceau blanc en 1981 qui ne survécut pas. Vela eut une portée, mais on ignore si ses descendants ont survécu. Les lions blancs du parc de Ouwehands dans les Pays-Bas semblent être de la lignée de Temba ou peut-être de Vela. Quelques autres lions blancs ou blonds sont nés à Timbavati après Temba, Tombi et Vela. Une femelle vécut plusieurs années avant d'être tuée dans un combat pour le territoire en 1993. Depuis lors, la mutation leucistique semble perdue chez les lions sauvages.
Il existe une autre lignée de lions blancs potentiellement issue des lions de Timbavati, fondée par un mâle blanc capturé dans la zone de Timbavati à la fin des années 1980 et élevé dans une réserve privée.
Des descendants de Temba vivent en captivité. Un lion fauve hétérozygote (portant l'allèle mutant récessif) du zoo de Pretoria peut passer l'allèle mutant à ses descendants. Deux mâles fauves hétérozygotes venant du zoo de Cincinnati vivent actuellement dans une réserve privée africaine. Une femelle blanche et un mâle fauve hétérozygote ont été envoyés au centre de reproduction d'Indiana aux États-Unis. Une autre femelle a été tuée accidentellement lors d'un combat entre femelles alors qu'elle était prêtée à un zoo.

Les lions du zoo de Johannesbourg[modifier]

En 1977, le zoo de Johannesbourg captura un mâle fauve hétérozygote qui avait un frère blanc. Ce zoo se vante d'être le premier à avoir élevé des lions blancs en captivité. Timba, un lion fauve blessé de Timbavati, fut amené au zoo pour y être soigné. On pensa qu'il portait la mutation des lions blancs et il fut donc croisé avec une femelle puis avec une de ses propres filles. Cela donna une lionne blanche nommée Bella en 1982, qui engendra à son tour plusieurs lionceaux blancs. Cette lignée est représentée dans des zoos à PhiladelphieToronto, en Chine, en Allemagne et au Japon.
Une autre lignée de lions blancs à la "Rhino and Lion Nature Reserve" près de Johannesbourg fut fondée par un lionceau blanc abandonné, Thandile, découvert dans la réserve en 1999. Thandile a les yeux bleus et n'est pas albinos. En 1998, un lionceau blanc à moitié dévoré fut découvert dans la réserve. Les lions blancs vivant actuellement dans cette réserve ont tous les yeux gris-bleus.

Les lions blancs de Kruger et Umfolozi[modifier]

En 1979, trois portées contenant des lions blancs furent observées dans le parc national Kruger. En mars, une lionne avec trois lionceaux blancs fut observée près de Tshokwane. En septembre, trois lionceaux blancs issus de deux mères différentes furent capturés dans le parc national Kruger. Un lion blanc a également été vu dans laréserve d'Umfolozi en territoire zoulou.

Lions blancs d'origine inconnue[modifier]

  • Un programme d'élevage de lions blancs est en cours dans la réserve privée d'Inkwenkwezi à l'est du Cap (Afrique du Sud).
  • Quatre lionceaux blancs sont nés au zoo de Papanack près d'Ottawa mais ne sont pas restés blancs. Un lionceau blanc est né dans un parc safari en Floride (la date est incertaine) mais n'est pas resté blanc.
  • Récemment on a observé des lions blancs à l'état sauvage, y compris un mâle qui dirigeait un petit clan.

Les lions blancs en captivité actuellement[modifier]

En 1974, un lionceau gris clair est né au zoo de Birmingham en Alabama.
Les archives du New York Times de 1980 rapportent la naissance de trois lionceaux blancs au King Kong Zoo de Tampa, les premiers en dehors de l'Afrique du Sud. Deux lionnes blanches et deux lions fauves hétérozygotes venant de Johannesbourg furent exhibés en 1993 au zoo de Philadelphie. Ce zoo aurait reçu deux lions blancs d'Allemagne, dont un nommé Banjo. Kanya, né là-bas en mai 1994, fut le résultat de plusieurs croisements consanguins avec la famille de Timba. Tous les lions blancs en captivité descendent de Timba et Bella.
En 1995, il y avait moins de dix lions blancs dans le monde. Cette année-là, Sarmoti, une lionne blanche, et Shaka, un mâle fauve hétérozygote, du zoo de Johannesbourg, furent achetés par Siegfried et Roy1. En septembre 1996, Siegfried et Roy avaient sept lions blancs, dont certains furent confiés au Safari parc de Fritz Wurm à Stuckenbrock (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) en Allemagne. Les descendants des lions blancs de Siegfried et Roy, issus de ceux d'Allemagne, furent présentés au zoo de Cincinnati comme « les lions blancs de Timbavati ». Une exposition homonyme fut présentée au zoo de Toronto en 1995.
Des lions blancs de ces différentes lignées furent accouplés au centre de reproduction pour améliorer la diversité génétique des lions blancs et réduire ainsi la consanguinité.
Actuellement, tous les lions blancs appartiennent à la sous-espèce du parc de Kruger et n'ont pas été croisés avec d'autres sous-espèces de lion, sauf une lionne blanche du zoo de Toronto qui a été croisée avec un mâle métis.
Un programme d'élevage de lions blancs a également démarré aux Zion Wildlife Gardens en Nouvelle-Zélande qui possèdent trois femelles et un mâle nommé Gandor. Le programme a de grandes chances de produire plusieurs lionceaux blancs.
Le West Midlands Safari Park à Bewdley dans le Worcestershire a introduit le premier clan de lions blancs britanniques en 2004. En août 2006, quatre lionceaux, Casper, Kiara, Lara et Toto, sont nés, portant à huit le nombre total de lions blancs dans le parc.
Lion blanc du zoo de Bratislava (Slovaquie)
Un lion blanc nommé Haldir vit au zoo de Bratislava en Slovaquie. Haldir est né au ZooParc de Beauval en Franceen juillet 2004.
Le parc zoologique de Jurques dans le Calvados, en France, a connu la naissance de quatre lionceaux blancs — un mâle et trois femelles — en mai 2007, mais abandonnés par leur mère, ils n'ont pas survécu. Trois autres lionceaux sont nés dans le même parc en octobre 2008, puis deux autres le 12 juillet 20092.
Le zoo de La Flèche, dans la Sarthe, en France, a depuis 2008 un couple de lions blancs de Kruger en captivité.
Le Zoo de Pont-Scorff, dans le Morbihan, en France, accueille un couple de lions blancs depuis l'hiver 2011. Ils ont eu 4 lionceaux le 17 mai 20113.

Génétique du lion blanc[modifier]

Les lions blancs ne sont pas atteints d'albinisme mais de leucistisme. Des pigments sont visibles dans leurs yeux (qui ne peuvent jamais être rouge, mais dorés/noisette comme ceux des lions normaux, mais aussi bleus-gris ou verts - il est possible d'élever sélectivement des lions aux yeux bleus), sur leurs coussinets et leurs lèvres. Leur leucistisme est dû à l'allèle mutant chinchilla, qui inhibe le dépôt de pigment sauf sur les extrémités des poils. En conséquence, la couleur des lions blancs varie du blond au blanc presque pur. Les crinières et les « pinceaux » caudaux des mâles sont blonds ou crème au lieu d'être noirs.